Son Gokū (Yonbi) : Le démon à quatre queues dans Naruto

Son Gokū (Yonbi) : Le démon à quatre queues dans Naruto

1249 mots | Temps de lecture : 6 minute(s)

 

Son Gokū est le Yonbi (四尾), l’un des neuf bijū de l’univers de Naruto. Créé lorsque Hagoromo Ōtsutsuki (le Sage des Six Chemins) a divisé le chakra du Dix-Queues, il se distingue par son apparence simienne, sa maîtrise du Yōton (Lave) et une fierté farouche.

Origines : du Sage des Six Chemins aux temps modernes

Comme ses pairs, Son Gokū naît lorsque le Sage des Six Chemins sépare le chakra du Jūbi pour préserver l’équilibre du monde. Il nomme chaque bête et noue un lien avec elles : Son Gokū fait référence au Roi des Singes (Sun Wukong), clin d’œil direct à sa nature.

Au fil des siècles, l’instrumentalisation des bijū par les humains alimente la méfiance — parfois l’hostilité — du Yonbi, qui refuse d’être réduit à une arme.

Apparence et capacités

Design distinctif

Son Gokū apparaît comme un singe géant à la fourrure rouge-brun (parfois tirant vers l’orangé selon les adaptations), doté de quatre queues, de cornes et d’une mâchoire puissante. Sa morphologie rappelle l’orang-outan : massif, musculeux et taillé pour l’impact.

Pouvoirs et techniques

  • Yōton (Lave)kekkei genkai Terre + Feu : jets de magma, roches en fusion, façonnage du terrain et protection incandescente.
  • Bijūdama (Tailed Beast Ball) : l’orbe énergétique dévastatrice propre aux bijū.
  • Force/Endurance : puissance physique colossale, régénération et vastes réserves de chakra.

Précision : Shakuton (Brûlure) n’a aucun lien avec Son Gokū ; c’est un autre kekkei genkai (notamment utilisé par Pakura). Ne l’associe pas au Yonbi.

Rōshi : le jinchūriki du Yonbi

Rōshi, shinobi d’Iwagakure, héberge Son Gokū durant des années. Voyageur, obstiné, il recherche l’harmonie avec la bête plutôt que la domination et manie un Yōton très abouti (avec transformations partielles possibles).

Capture par l’Akatsuki

Rōshi est finalement vaincu et capturé par l’Akatsuki (dans le manga, Kisame s’en attribue la capture). L’extraction du Yonbi entraîne la mort de Rōshi et le scellage de Son Gokū dans la statue du Démon des Enfers.

La Quatrième Grande Guerre Ninja : clarification canon

  • Ce sont les jinchūriki décédés (dont Rōshi) qui sont réanimés via Edo Tensei — pas les bijū eux-mêmes.
  • Obito contrôle ensuite ces hôtes réanimés (récepteurs de chakra, Rinnegan) et force leurs transformations complètes pour opposer leurs bijū à l’Alliance.
  • Au combat, Naruto retire la tige de contrôle du Yonbi, communique avec lui, reçoit une part de son chakra et, moment marquant, Son Gokū révèle le nom de Kyūbi : « Kurama ».
  • Plus tard, les bijū sont libérés puis de nouveau instrumentalisés (Madara) avant la résolution finale.

À ne pas confondre : Son Gokū n’est pas « ressuscité par Edo Tensei » ; c’est Rōshi qui l’est, puis forcé d’exprimer le Yonbi.

Personnalité : fierté, méfiance, respect

  • Fierté farouche : refuse la soumission.
  • Méfiance envers l’humanité : fruit d’une longue histoire d’exploitation.
  • Respect pour la sincérité et la force morale : ouverture envers Naruto.

Thèmes & impact narratif

  • Réconciliation possible : briser le cycle haine/exploitation grâce à la compréhension.
  • Critique de l’instrumentalisation : les bijū comme armes questionnent l’éthique des villages.
  • Héritage de Naruto : en portant une part du chakra des neuf bêtes, le héros devient un point de jonction décisif face à Madara puis Kaguya.

Références culturelles

Le nom Son Gokū renvoie à Sun Wukong (le Roi des Singes, La Pérégrination vers l’Ouest). La coïncidence avec Son Goku de Dragon Ball tient à la même source mythologique ; dans Naruto, le Yonbi a une identité propre (simien + lave).

Techniques & moments marquants

  • Yōton offensif : jets de magma, roches en fusion, façonnage du terrain en lave.
  • Bijūdama : artillerie lourde des bijū.
  • Confrontation sous contrôle : démonstration de puissance contre l’Alliance.
  • Lien avec Naruto : retrait de la tige de contrôle, don de chakra, confiance mutuelle.

Après-guerre et Boruto

Les bijū retrouvent leur liberté. Son Gokū conserve un lien spirituel avec Naruto (qui abrite des fragments du chakra des neuf bêtes). L’exemple du Yonbi influe sur la nouvelle génération : privilégier le partenariat plutôt que l’exploitation.

Tableau récapitulatif

Élément Détail
Nom / Alias Son Gokū (alias Yonbi, 四尾 — « quatre queues »)
Nature bijū issu du chakra du Jūbi, individualisé par Hagoromo Ōtsutsuki
Apparence Singe géant rouge-brun, cornes, mâchoire puissante, 4 queues
Affinités / Arsenal Yōton (Terre+Feu, lave), Bijūdama, force & endurance, régénération
Jinchūriki Rōshi (Iwagakure, transformations partielles maîtrisées)
Capture Vaincu par Kisame (Akatsuki) • Extraction → scellage dans la statue du Démon des Enfers
Guerre Ninja Rōshi réanimé (Edo Tensei) et contrôlé par Obito • Naruto retire la tige du Yonbi et reçoit son chakra
Personnalité Fierté farouche, méfiance envers l’homme, respect de la sincérité
Thèmes Réconciliation, critique de l’instrumentalisation, héritage de Naruto
Statut post-guerre bijū libre, lien spirituel avec Naruto (fragments de chakra)

FAQ

  • Son Gokū = Yonbi ? — Oui. Yonbi signifie « quatre queues » ; Son Gokū est son nom propre.
  • Le Yōton, c’est quoi exactement ? — Un kekkei genkai combinant Terre + Feu, produisant de la lave (magma, roches en fusion).
  • Rōshi survit-il à l’extraction ? — Non. Comme pour la plupart des hôtes, l’extraction du bijū entraîne sa mort.
  • Le Yonbi a-t-il été réanimé via Edo Tensei ? — Non. Ce sont les jinchūriki (dont Rōshi) qui ont été réanimés, puis forcés d’exprimer leur bijū.
  • Son Gokū a-t-il un lien avec Son Goku (DBZ) ? — Seulement la même source mythologique (Sun Wukong). Dans Naruto, Son Gokū a son identité propre (singe + lave).
  • Apparaît-il dans Boruto ? — Oui, comme bijū libre dont le chakra subsiste en partie chez Naruto ; pas d’arc majeur centré uniquement sur lui.

Mots-clés : Son Gokū, Yonbi, bijū, Rōshi, Yōton, Lave, Akatsuki, Naruto, Quatrième Grande Guerre Ninja, Obito, Madara, Kurama, Sun Wukong.

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